1re ou 3e personne, le grand débat

Ecrire un livre à la 3e personne ou bien à la première est un des plus gros choix que vous devrez faire en commençant une histoire. Voici quelques pistes et conseils concernant le type de narration différent selon les points de vue et comment les mettre en oeuvre.

La troisième personne : omnisciente ou pas ?

Le type de narration à la troisième personne du singulier est celui qui semble être le plus utilisé dans la plupart des livres. Il permet, dans le cas de l’omniscience, de faire parler tous les personnages, de les suivre chacun leur tour et de raconter le monde sans être subjectif et fausser la réalité.

Cette objectivité donne beaucoup plus de latitude à l’auteur pour emmener le lecteur dans tous les recoins de l’histoire et de lui faire partager son monde. L’inconvénient c’est qu’un lecteur pourra se sentir moins proches des personnages, surtout s’ils sont nombreux et que chacun à ses propres préoccupations, sa propre vie.

Quand elle n’est pas omnisciente, la troisième personne permet de créer un contact plus intime avec un personnage, elle donne la possibilité de se focaliser sur lui.

L’avantage est donc de pouvoir bien mieux développer les personnages en focalisation interne. L’inconvénient c’est de devoir toujours se contenter du même point de vue. L’astuce serait donc jongler entre les points de vue, un par chapitre par exemple. Cela permet d’avoir des histoires intéressantes en traitant tous les points de vue important voir même de faire raconter la même histoire mais vécue différemment selon plusieurs personnages.

La première personne : type de narration en focalisation interne

L’utilisation de la première personne assujettit l’auteur, dans 99% des cas, à une focalisation interne et donc totalement subjective. Le personnage principal devient donc le narrateur et le lecteur n’a que son point de vue, ses ressentis, ses conclusions. Il peut être victime de ses erreurs et ne connaît pas, comme lui, le reste de l’histoire et ce qu’il se passe dès qu’il n’est plus dans la pièce.

L’avantage c’est que cela donne énormément de possibilités pour exprimer et détailler les sentiments et les comportements de votre personnage principal. Evidemment les autres protagonistes seront eux bien moins détaillées. Mais cela n’interdit pas à votre narrateur de faire des suppositions sur les états d’âmes des autres, cela peut même lancer des dialogues intéressants.

Ce qu’il faudra manier avec précaution c’est l’apport d’informations. En effet ce n’est pas parce que le personnage principal est le seul à raconter qu’il est seul à vivre les événements. Il aura donc des adjuvants qui vont l’aider dans sa « quête » et ils lui distilleront les données.

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