Trouver le temps d’écrire c’est déjà un bon début, par contre trouver un rythme qui vous convient et ensuite essayer de s’y tenir est déjà une chose plus compliquée. En effet, sur une semaine ou deux cela peut-être jouable, mais il suffit d’un relâchement pour perdre le fil. Voici quelques conseils pour trouver et ne pas perdre son rythme d’écriture.
Définir le bon rythme d’écriture
Pas forcément simple, ni rapide, cette étape vous demandera pas mal de tests, d’adaptations et d’ajustements.
Voici quelques exemples de rythme avec avantage et inconvénients :
- Tous les jours, le plus intuitif mais aussi le plus fatiguant, vous n’avez pas le droit à l’erreur. Si vous tombez une fois ou deux, cela peut remettre en cause toute votre motivation. Il est pratique pour se forcer à écrire un minimum de 300 à 500 mots / jour. Il est également gratifiant car on voit avancer son oeuvre. Et même si c’est lent, c’est constant.
- Tous les deux jours, c’est une version plus souple du précédent. L’avantage que ce rythme a par rapport à celui du dessus c’est qu’il vous permet de souffler, d’aller à un rendez-vous, voir d’avoir la flemme pendant 24 heures sans entamer votre motivation car vous n’êtes pas assujetti tous les jours, juste une fois sur deux. Attention par contre, vous avez le droit de sauter un jour, pas deux ou trois, pas systématiquement.
- Une fois par semaine c’est un rythme qui peut convenir à ceux qui ont une semaine (ou un weekend) très chargée et qui ne peuvent trouver du temps régulièrement. Par contre si vous avez une après midi, une soirée, voir même une journée entière à consacrer à l’écriture c’est le moment de faire du lourd. Je dirais 2.500 mots minimum pour avancer.
Et c’est tout, je ne citerai pas le rythme d’une fois par mois car il me paraît bien trop espacé. A moins que vous ne partiez vous isoler une semaine dans une cabane au fond des bois et que vous en ressortiez avec 50.000 mots. Mais avouez-le, ça n’arrivera jamais 😛
Egalement écrire quand on en a l’envie, le temps, la motivation ou l’inspiration N’EST PAS un rythme. Car nous savons tous à quel point ces critères sont fluctuants. Donc si vous choisissiez un rythme il doit être régulier.
Comment tenir un rythme d’écriture ?
Pour ne pas déroger d’un rythme que vous avez choisi il y a plusieurs possibilités mais la première chose à vérifier c’est de comprendre si cette cadence d’écriture est bien faite pour vous. Ainsi si vous vous rendez compte qu’au bout de 3 à 4 semaines à tenir le rythme, vous avez du mal à suivre, vous traînez des pieds, vous perdez votre envie d’écrire, il est peut-être judicieux de tester un autre rythme.
Ensuite, une fois que vous vous sentez à l’aise il faut de la régularité pour cela vous pouvez :
- Ecrire toujours au même moment, au même endroit. Par exemple tous les matins, à la table de la cuisine, en sirotant votre café (attention aux catastrophes de café renversé sur nouveau portable !). Ou bien chaque soir, enfermé dans votre bureau, de la musique apaisante (ou inspirante) dans les oreilles. L’important c’est que ça vous convienne et ça soit un moment rien qu’à vous pour en créer une habitude qui s’ancrera à votre vie.
- Comme je l’ai indiqué dans cet article, une des meilleure façon de respecter votre quota d’écriture est de vous engager publiquement à tenir ce rythme. Si vous devez rendre des comptes, que ça soit à vos proches ou à de simples inconnus, cela sera tout de suite plus difficile et plus gênant d’arrêter.
- Vous fixer des objectifs clairs et atteignables. Par exemple si vous écrivez environ 300 mots tous les jours, lancez-vous dans le challenge d’écrire 3000 mots en 9 jours : ça vous motivera un peu plus de devoir atteindre un objectif plus gros que ce qu’une écriture « tranquille » vous permettrait.