L’expérience de l’écriture à plusieurs

L’écriture d’un roman à deux rebute certains auteurs qui préfèrent conserver leur liberté et travailler seul. Pourtant, participer à la co-écriture d’un livre est une expérience enrichissante pouvant permettre de tirer le meilleur de chaque auteur.

Pourquoi écrire un roman à quatre mains ?

Si certains auteurs décident de s’associer le temps d’écrire un livre, c’est qu’il y a de nombreux bénéfices à tirer de cette méthode de travail.

La possibilité de mutualiser les idées et les compétences est une évidence.
Le brainstorming, étape incontournable dans la recherche d’idées, est forcément plus productif quand deux personnes se stimulent intellectuellement.
De même, la phase de documentation, si elle est nécessaire, sera bouclée plus rapidement en se répartissant les tâches chacun de son côté.

L’objectif quand on décide d’écrire un roman à quatre mains, c’est aussi d’aboutir à un meilleur résultat que si l’oeuvre était réalisée en solo.
Le couple idéal serait donc deux auteurs aux compétences complémentaires qui se concentreraient chacun sur les tâches correspondantes à leurs points forts dans l’écriture.

Enfin, l’écriture d’un roman à deux doit provoquer une émulation entre les auteurs qui en arriveront à se motiver mutuellement l’un et l’autre en voyant le travail du collègue. La co-écriture permet donc aux auteurs de gagner en productivité.

Les contraintes de la co-écriture

Écrire un roman à quatre mains ne comporte pas que des avantages et implique inévitablement de faire certaines concessions.

L’art du dialogue et celui du compromis sont inséparables de la notion de co-écriture. En effet, les auteurs apportent chacun leurs idées et doivent réussir à se mettre d’accord sur un et seulement un choix définitif.

La divergence d’opinion est une cause probable de rupture entre deux auteurs, comme elle peut être stimulante et se transformer en un laboratoire d’idées provenant de débats vertueux.

Pour finir, la collaboration entre co-auteurs doit être une relation d’égal à égal. Le risque étant qu’un des auteurs prenne trop le pas sur l’autre qui pourrait se retrouver dans l’impossibilité de s’exprimer et finir par vivre une situation frustrante. Autrement dit, tout l’inverse de ce que devrait être la co-écriture.

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