Vous voulez écrire une histoire. Mais celle-ci tient-elle debout ? L’avez-vous ficelée correctement ou préférez-vous vous laissez guider par votre muse tout du long. S’il n’y a pas de recette miracle, certains éléments ne sont pas à négliger.
Cet article est un article invité qui a été écrit par Fred Littleman que vous pouvez aussi retrouver sur son site et sa page Facebook.
L’idée de base pour écrire une histoire
Sans elle, vous n’irez pas beaucoup plus loin qu’une page blanche et déprimante. Que vous souhaitiez parler du meurtre du docteur Noir, de la conquête de l’ouest ou du règne d’un improbable empereur de Madagascar, il vous faut votre thématique. C’est de celle-ci que va découler tout le reste.
Le début et la fin
Pour écrire une histoire cohérente, il faut ensuite savoir d’où vous allez partir et où vous comptez emmener vos personnages. L’introduction, ou scène d’exposition, est celle qui va captiver votre lecteur. Elle demandera une attention très particulière.
S’il n’est pas nécessaire d’écrire immédiatement la fin de l’histoire, il vaut quand même mieux savoir où vous aller. Par exemple, dans un roman policier, l’auteur doit savoir qui est le meurtrier. De cet objectif découlera toute votre écriture.
Les personnages
Vous pouvez avoir la meilleure intrigue du monde, si vos personnages ont l’intérêt d’une moule sur son rocher, vous n’irez pas bien loin. S’il n’est pas nécessaire de tout savoir à l’avance sur eux, il faut quand même connaitre les grandes lignes de leur caractère.
Certains auteurs écrivent de véritables biographies avant de se lancer dans l’écriture, d’autres se contentent d’y réfléchir et de jeter quelques mots sur un coin de table. D’autres encore aiment trouver une photo ou un dessin qui correspondra au personnage pour pouvoir s’y projeter. A vous de trouver la méthode qui vous convient le plus.
Le plan pour écrire une histoire
Et maintenant ? Vous avez votre début, votre fin, vos personnages, il est temps de savoir ce qu’il va se passer dans cette histoire. A ce stade, vous devez déjà en avoir une bonne idée. Il n’est pas nécessaire, de tout savoir encore, les détails viendront ensuite.
En gardant bien en mémoire votre objectif (votre fin) décrivez succinctement ce qu’il va se passer dans chaque chapitre. Un mot peux suffire si vous avez une bonne mémoire. Une ou deux phrases sinon constitue une bonne moyenne. N’hésitez pas non plus à décomposer le chapitrage en parties. De la même manière, vous indiquerez quels événements se déroulent dans chaque partie. La décomposition en « sous objectifs » permet une approche plus fine ensuite de votre intrigue.
Y’a plus qu’à !
Vous voilà au pied du mur. Vous avez votre début, votre plan sous les yeux, vos personnages prêt à s’animer… lancez vous ! Votre premier jet ne sera peut être pas bon du premier coup mais il vous donnera une idée solide de comment mener votre histoire à bien.
Au fil de l’écriture, il faudra garder un œil sur votre plan. Même s’il est important, il n’est pas gravé dans le marbre et vous vous rendrez peut être compte que ce que vous aviez prévu pour un chapitre en demandera finalement deux ou plus. Dans ce cas, n’hésitez pas à revoir votre plan afin d’inclure ses modifications.
Et si je change d’avis ?
Ça vous arrivera. A moins d’avoir une volonté de fer, il y a toujours un moment où une idée vous viendra en cours de route et vous la trouverez meilleure que la précédente. Ou vos personnages viendront vous taper sur l’épaule en vous expliquant que ce que vous aviez prévu à l’origine n’est plus très logique.
Il n’est pas forcément mauvais de modifier vos plans mais vous devez rester prudent quand à la cohérence de l’ensemble. Cette modification change-t-elle totalement l’histoire ? Ou rajoute-t-elle simplement un détail ? Dans le premiers cas, la sagesse voudrait de la laisser de côté pour éviter de fragiliser l’ensemble.
S’il est normal qu’un projet évolue en cours de route, sa finalité ne devrait, elle, quasiment pas bouger.
Et si j’ai envie de me lancer sans rien de tout ça ?
Pourquoi pas ? Vous êtes seul devant votre écran ou votre feuille, et il existe autant de méthodes que d’auteurs. La « police de l’écriture structurée » ne viendra pas frapper à votre porte parce que vous écrivez au fil de l’eau.
Mais souvenez-vous que vous écrivez pour raconter une histoire à des lecteurs, pas seulement à vous. Elle doit donc être claire et construite pour être compréhensible par le plus grand nombre.